On dit que se connaître est l’affaire de toute une vie, tout un chemin, un long chemin…
Le croyez-vous ?
Ne vous connaissez-vous pas déjà ?
Laissez-moi vous aider…
La nuit, au calme, dans votre lit.
Quand vous jouez de votre instrument préféré, quand ça chauffe, là, dans le ventre, que ça pétille, dans tout votre être !
Dans l’intimité, à l’abri des regards.
Dans les larmes, la rage, le désespoir.
Dans ce fabuleux couscous que vous venez de préparer.
Dans ce poème, délicat, passionné et passionnel.
Dans ces doutes…
Dans ce bisou.
Il y a un peu de vous.
Et si ce vous venait au devant, au devant de TOUT ?
Au travail, à l’école, au supermarché, en toutes circonstances !
Et si le poète se dévoilait, assumait au grand jour ses grandes idées ?
Si le chef d’entreprise osait dévoiler qui Il est ?
Un chef, oui, un ami !
Un passionné, un poète, un Humain.
Parce que, voyez-vous, il est fatigant, usant de porter tous ces masques, d’endosser tous ces rôles, pour vous et pour les autres, ne voyez-vous pas, l’énergie débordante qui émane de vous lorsque vous commencez à être vous ?
Quand vous lâchez le : “je dois faire du sport”, “je dois faire une activité avec mes enfants”, “il faut que je me repose”, “il faut que je fasse une activité”, “il faut que je médite”, il faut….
Tous ces “il faut”, toutes ces règles, extérieures à votre être quand vous savez exactement ce qu’il vous faut, à chaque instant, en étant vous.
C’est cette petite voix, cette “envie” en-vie qui vous souffle de…
… vous allonger un moment
… peindre
… regarder un bon film
… vous jeter dans le lit avec votre enfant et votre mari
… vous faire des guili
… être seul
… sortir dans la nature
… méditer
… parler
… demeurer silencieux
… commander une pizza
… manger léger
Quand vous essayez encore de comprendre de vous régler selon toutes ces belles phrases que vous lisez, que vous cherchez, à l’extérieur, encore !
Essayez de comprendre cela : qu’un humain continue de manger tout plein de sucre alors qu’il sait qu’il ne doit plus le faire, qu’un enfant crie qu’il ne veut pas retirer son manteau alors qu’il fait mille degrés, qu’un humain continue à fumer avec des images de morts sur ses paquets.
Ça vous fait rigoler ? Vous le jugez ? Vous ne comprenez pas ?
Regardez en vous, il se passe la même chose, oui, vous faites ces choses illogiques, vous en avez honte, vous ne comprenez pas, vous vous jugez.
Ça vous fait flipper.
Et y a de quoi.
Si loin de vous, la peur est immense, la folie proche.
Alors vous cherchez,
des balises, auxquelles vous raccrocher,
de peur de vous tromper,
suivre votre grandeur,
votre voix intérieure,
celle qui vous met en paix, profondément, sans plus chercher une reconnaissance, un aval, une permission.
Essayez, pour une fois, écoutez
chuuuuut…
Laissez-là parler,
laissez-là vous guider.